tarCraft Mnémosys, La Mémoire de StarCraft présente :


ésastre


Note de l'auteur : Cette fanfic est la première que j'écris, mais sûrement pas la dernière! Vos critiques seront donc des plus apprécier. L'autorisation de diffusion de cette fanfic n'est accorder que pour The Earth Association, pour Fanfics Hunters, pour Strange War City et pour Mnemosys. La permission sera cependant accordée de diffuser cette fanfic si vous m'en faites la demande par e-mail. Veuillez aussi noter dans votre e-mail le nom du site Internet ou de l'organisation / association dans lequel la fanfic sera diffusé.

Samedi le 11 juin :

13h. Le soleil se lève par une belle matinée d'été… La journée ne fait que commencer, le soleil n'est debout que depuis 10 minutes, mais il fait déjà 127° Celsius sur cette fichue planète… Des volcans et un sol de lave durcie à perte de vu… Si je puis dire, on voit à peine à plus de 100 mètres devant soi à cause de ces fichus nuages de cendres volcaniques… "Combattez pour votre liberté" qu'il disait… Maintenant me voilà coincé à des milliers de kilomètres de toute civilisation, qui se situe sur la planète voisine! Et si on avait besoin d'aide, qui viendrait nous aider? Mais on ne sera sûrement pas attaqué, cette planète n'offre rien de bon! Les seuls animaux qui y vivent sont nous! Une petite escouade de 32 Marines… Notre seule défense anti-aérienne: nos fusils! Heureusement on a au moins deux mortiers de 126 mm pour nous appuyer, mais qu'est-ce qu'un mortier face à un Tank ou à un Wraight? Je suis perdu dans mes pensées, je pense à ma femme, à ma fille… Dans mon scanneur j'aperçois que quelqu'un arrive par derrière. Sûrement un gars de l'escouade, mais je reste sur mes gardes, prêts à tirer. Dans mes écouteurs j'entends parler: "Jack, c'est toi?" C'est mon salaud de Sergent… Il en a après moi je ne sais trop pourquoi. "Allez-vous faire foutre, Sergent." Bien que je me sois souvent demander pourquoi je lui avais dit ça, je ne l'ai jamais regretté. Après tout, c'est à lui de ne pas venir m'emmerder pendant une mission de reconnaissance… "écoutez-moi bien soldat, nous partons. Vous aurez peut-être une permission, mais ça c'est au Colonel d'y voir."

·         "Comment? Nous partons?"

·         "Vous avez bien entendu… nous allons être affecter à la Victor Compagnie pour un assaut contre les Zergs."

·         "Génial…Pour une fois on nous relève, mais c'est pour aller nous faire zigouiller!"

Dimanche le 12 juin :

7h. Nous avons pris position d'une des lunes de Char, Hyppomuse. Quel nom de débile…! Je ne sais pas c'est qui, qui trouve les noms des planètes, mais si je le vois un jour il va en entendre parler! Le Colonel ne m'a pas accordée de permission, il fallait s'y attendre. Mais j'ai eu droit à un nouveau Sergent, mon ancien ayant été rétrogradé à simple soldat!

9h. L'attaque commence! Nous prenons place dans des transports et filons vers Char, planète de Kerrigan. Personne ne sait quel sera notre objectif. "Vous le saurez là-bas" que le Lieutenant a dit… Nous atterrissons, tout est anormalement calme. Tout ce que nous pouvons voir, c'est encore des volcans! Sauf que là au moins ils sont presque tous éteints… on voit plus loin! Derrière nous arrivent les nouveaux chars Arclite XG-2, suivit des Goliath. Le support aérien est omniprésent dans notre secteur… Il y aurait plus de Wraights s'il y avait eu de l'action, mais ce n'est pas le cas… Notre Lieutenant nous ordonne de commencer à avancer. Notre objectif nous est enfin révélé : la colline de Cor Rignac. Nous pouvons aller plus loin que ça encore si nous nous forçons.

11h. Premier contact avec l'ennemie. Un groupe de Zerlings est venu nous bouffer 2 gars, mais nos Goliath en ont fait de la chair à pâté!

11h10. La colline est très bien défendue. Nous avons pris position dans des tranchés creusées par des tirs d'Artillerie. Les Mutalisks Zergs nous harcèlent sans cesse. Nos Wraights, incapable d'en venir à bout, ont fait appel à la force; des Valkyries sont venues les aider. Le bombardement des Tanks sur les Colonies adverses nous a permis d'avancer. Je cours au travers des morts. Partout des traces de la violence des combats; par-là un Marine charcuté, par ici un Hydralisk fumant… J'essais d'oublier les massacres, quand je me retrouve face à un Zerling. Il se précipite sur moi, m'arrachant un bras. Je lui tire dessus, mais il semble invincible. Un ami vient à mon secours en tirant sur le Zergling dans le derrière de la tête, partie la plus sensible. Cette sale bête est morte, mais moi je ne suis qu'à demi conscient. J'entends des cris autour de moi, mais je ne m'en préoccupe pas. Mon heure approche. Je sens ma peau se faire découper autour de mon épaule gauche. Je dois être dans une infirmerie. Soudain, tout est noir. Tout est froid. Je me sens dériver dans l'air. Je ne sens plus la douleur…


Mardi le 14 juin :

18h. Je me suis enfin réveillé. L'infirmière m'explique que j'ai un nouveau bras… mécanique. La sensation de mort que j'ai ressentie était justifiée: pendant l'opération, mon cœur a cesser de battre. Je suis passé à deux cheveux de mourir! Mais là au moins je l'aurai ma permission. La guerre est finie pour moi, ça c'est sur!


Jeudi le 16 juin :

J'ai été transféré dans un hôpital pour faire de la réhabilitation avec mon bras… Ma famille est enfin près de moi. Ma fille me regarde, triste. J'ai de la misère à les reconnaître. Chaque personne que j'ai tuée, chaque balle que j'ai tirée m'a éloigné toujours un peu plus de chez moi.


Mercredi le 27 septembre :

Lorsque je fais l'amour avec ma femme, je ne ressens presque plus rien. Lorsque je la caresse, je n'ai pas de plaisir. En fait, je crois que je ne l'aime plus. Ma fille a tellement changé pendant les deux années pendant lesquelles je n'ai pas vu ; elle ressemble déjà à une femme… Ma vie ne veut plus rien dire…


Vendredi le 19 septembre :

Je viens de rédiger mon testament. J'ai 46 ans, je m'en sens le double… Ma femme essaye de me parler, de me comprendre, mais je suis incapable de lui avouer la vérité. Je ne l'aime plus, je ne reconnais pas ma fille… Je n'ai pas d'autre choix que de me suicider…

La terre ou j'ai grandi verra jaillir mon sang, mes larmes, pour la dernière fois…

FIN

par Sébastien "Armid" Du Sablon